L’instabilité politique et sociale de l’Afrique du Sud, avec un chômage de 32 % de la population active, pousse régulièrement les producteurs à réglementer les niveaux de revenus des ouvriers agricoles et portuaires. De plus, l’évacuation de nombreux produits agroalimentaires, dont les fruits et légumes, par les grands ports du pays a souvent été perturbée par les aménagements d’urgence nécessaires aux activités vitales de transbordements, de logistique et de conservation, et de façon endémique par les mouvements sociaux. L’insécurité des transports en mer Rouge a provoqué un intérêt marqué pour certains ports sud-africains, mais aussi un détournement de trafic pour éviter des flux de marchandises rendus plus chers vers le Moyen-Orient, l’Europe et l’Asie. En amont, les coûts de production ont sérieusement répercuté le poids des intrants et de l’énergie, sans occulter les contraintes sanitaires réglementaires exigées par les pays importateurs, tels l’UE-27 et le Royaume-Uni, destinations importantes des fruits et légumes sud-africains.
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