Une étude pour mesurer les impacts des allégations négatives

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    Les allégations sans ou zéro (résidu de) pesticides sont perçues d’abord comme un bénéfice pour la santé des consommateurs, avant l’environnement. 74 % d’entre eux trouvent l’indication rassurante.

    L’infographie sur les principaux résultats de l’étude transversale relative à « l’évolution du marché des fruits et légumes porteurs d’allégations sur les pesticides et les résidus » est désormais consultable. Démarrée en 2020, cofinancée par France Agrimer et Interfel, elle avait trois objectifs majeurs, alors que le segment des produits sans ou zéro (résidu de) pesticides gagne du terrain : d’une part, dresser un état des lieux quantitatif du marché des fruits et légumes porteurs d’allégations sur les pesticides et leurs résidus (nombre de logos, de références et de marques mises en ventes, taille de marché au niveau de la distribution, principaux produits concernés, poids sur le marché global des fruits et légumes frais…), d’autre part, analyser le consentement à payer des consommateurs sur cette gamme de produits. Enfin, étudier dans quelle mesure cette offre nouvelle peut avoir des impacts, tant en matière d’image que d’achat effectif, sur le reste du rayon fruits et légumes, sur tous circuits de distribution.

    Parmi les enseignements, on relèvera que le circuit de la GMS est sur-représenté dans la distribution de ces produits (95 % de parts de marché), pour une cible de consommateurs majoritairement aisés, urbains et attentifs aux questions de santé et d’environnement. La notion de « sans » semble interpeler davantage les consommateurs, pour 20 à 27 % d’importance selon les fruits et légumes, sachant qu’en toile de fond la sensibilité est déjà présente sur d’autres produits de consommation (sans huile de palme, sans sucre, etc.). Une donnée qui vient corroborer les premières enquêtes consommateurs*. Près de 40 % des consommateurs sont prêts à payer plus cher, entre 0,10 € et 0,30 €/kg supplémentaires, ce qui reste à approfondir par produit. 47 % des consommateurs interrogés évaluent un impact positif de ces produits avec allégations sur l’image du rayon.

    Vous pouvez télécharger la synthèse de cette étude ici.

    * Retrouvez notre analyse détaillée concernant ce sujet dans notre édition n°387, d’avril 2021, p. 60 à 63.

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