Les Fermes de Gally défendent leur lien avec la nature pour concevoir une urbanisation plus verte.
« Créer un lieu de vie à la campagne, qui fasse un trait d’union avec Paris » : telle est l’ambition de l’entreprise familiale « Les Fermes de Gally » dès 1967. Après avoir implanté son premier magasin dans son ancienne serre horticole, à Saint-Cyr-l’École (78), à deux pas de la ferme royale de Versailles, un autre point de vente a ouvert à Feucherolles (78) en 2013.
Complétés progressivement par les espaces de restauration sur place, dans une ambiance cosy, et surtout trois fermes pédagogiques, qui accueillent des groupes scolaires autour d’ateliers de découverte et de visite des enclos d’animaux.
« Nous sommes des agriculteurs fiers de nos valeurs et de notre métier, nous voulons les faire perdurer. Notre combat est de retisser du lien entre les producteurs et les citadins », insiste Dominique Laureau, cogérant des Fermes de Gally avec son frère Xavier. « Nous ne négocions pas les prix avec nos fournisseurs partenaires. Nous-mêmes producteurs, nous savons comme il est difficile de garder de la valeur ajoutée. Il est essentiel de maintenir le tissu productif local. »
Les prix, parfois soutenus, n’effraient pas une clientèle privilégiée
Les prix, parfois soutenus (10 € la barquette de 500 g de fraises, françaises certes), n’effraient pas une clientèle privilégiée, à la recherche d’authenticité et de qualité. La partie alimentaire, qui jouxte un grand espace de vente de jardinerie et décoration, propose quasi exclusivement des produits français.
Et nombreuses sont les références qui proviennent directement des 60 ha de production en propre de fleurs, plantes aromatiques, fruits et légumes des Fermes de Gally à Saint-Cyr, ou des 30 ha de vergers cultivés dans le Val d’Oise, ou encore des 35 ha de céréales dans le parc même de Versailles.
Voir également l’article agriculture urbaine dans notre magazine de juillet-août n°412
