La première réunion de lancement de la French AgriTech s’est tenue le 30 août à Paris. L’objectif est de créer une « dynamique collective » réunissant un panel de start-up de l’AgriTech et de la FoodTech, de financeurs institutionnels, du ministère de l’Agriculture et du secrétariat d’État au Numérique, afin d’accélérer l’innovation au service de la souveraineté alimentaire.
« La France doit bâtir une agriculture plus forte et plus souveraine. Cela passera inévitablement par l’intégration renforcée des technologies et innovations ainsi que par un accompagnement des pépites de l’AgriTech et de la FoodTech », résument Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, et Cédric O, secrétaire d’État en charge de la transition numérique. Parmi les annonces, celle d’un investissement par l’État de 200 M€ sur 2021-2025, pour des projets innovants dans le cadre du PIA 4 (4e programme d’investissements d’avenir). Deux premiers appels à projets seront lancés courant septembre autour des vastes thématiques « innover pour réussir la transition agroécologique » (90 M€ sur cinq ans) et « répondre aux besoins alimentaires de demain » (doté de 110 M€ sur cinq ans).
Concrètement, ces fonds doivent permettre d’accompagner sur un temps long des projets de recherche et d’innovation capables d’apporter des solutions combinant leviers technologiques, retombées économiques et environnementales. Ils pourront être portés soit à titre individuel par une entreprise, soit par des regroupements de sociétés et d’instituts techniques ou de recherche autour de projets collaboratifs.
Au niveau du paysage des start-up aujourd’hui en France, le ministère apporte quelques données chiffrées : d’ici à 2025, les 120 start-up les plus performantes de la French Tech représenteront 220 000 emplois directs et indirects. L’écosystème de cette French Agri et FoodTech a levé plus de 560 M€ de fonds en 2020. Il se positionne à la 5e place des écosystèmes mondiaux et est le leader en Europe.