Dentastix

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    ©Photo Xdr

    Je ne pense pas avoir une haleine comme un beauceron de 12 ans. Je ne crois pas afficher une denture façon Ribéry après avoir rogné l’os de sa côte dorée (pour une fois qu’il y a quelque chose de fin chez un footballeur…) ou sourire comme Shane MacGowan (artiste par ailleurs extrêmement talentueux) aujourd’hui. Toujours est-il que mon supermarché a manifestement pensé à moi en m’adressant un coupon de réduction pour… Dentastix !


    Enfin une lueur d’espoir pour notre capacité à échapper de temps en temps au flicage marketing qui pense savoir à peu près tout de nous, façon Big Brother dunnhumbysé. La machine infernale peut donc encore se fourrer le doigt dans le télécran, car je n’ai ni chien ni chienne à la maison (notez que, dans les 2 cas, je le regrette).
    Alors, pour ceux qui ne connaissent pas Dentastix, il s’agit d’une sorte de friandise censée remplacer la brosse à dents du chien (alors que nos mamans s’évertuaient à nous inculquer le contraire quand nous étions gamins) pour l’hygiène buccodentaire. Elle permet de faire un bisou bisou à son chien chien sans affronter une odeur façon charnier fraîchement machetté après une émission particulièrement motivante de radio mille collines…
    Une fois passé l’intérêt pour un des nouveaux produits de mon tout premier employeur, la formidable machine de guerre Unisabi, je m’interrogeais donc sur le pourquoi de ce ciblage et, même en cherchant, j’en suis juste arrivé à la conclusion que l’manicraque l’avait cor’ beugué!
    Eh bien, sans mauvais jeu de mot, c’est bête mais ça fait du bien de savoir qu’on peut encore passer entre les mailles du filet.