Mieux exporter vers le Japon

    0
    1340

    Freshfel Europe demande aux autorités de l’UE et du Japon de faire reposer le commerce des produits frais sur les résultats du nouvel accord de partenariat économique UE-Japon.

    La Commission européenne a organisé un séminaire en ligne en avril entre l’UE et le Japon afin de faciliter les discussions sur la manière de stimuler le commerce des produits agricoles de l’UE sur le marché japonais. Le nouvel accord de partenariat économique UE-Japon est désormais pleinement en vigueur et le moment est venu d’évaluer l’état d’avancement et les perspectives de l’accord. Freshfel Europe a exprimé les points de vue et les attentes du secteur européen des fruits et légumes frais sur les nombreux dossiers en suspens et sur les occasions manquées de faire croître les affaires.

    Malgré l’entrée en vigueur du nouvel accord économique UE-Japon et les perspectives positives résultant de la de la visite du commissaire Hogan à Tokyo en mai 2019, aucun progrès significatif n’a été réalisé en vue d’un nouvel accès au marché japonais pour les exportations de fruits et légumes frais de qualité de l’UE vers le marché japonais à haute valeur ajoutée de 127 millions d’habitants. « Malgré tous les efforts de l’UE et plus de 10 ans de négociations, et malgré l’intérêt manifeste des négociants japonais d’importer des produits frais de haute qualité, sûrs et durables en provenance de l’UE, trop de demandes d’accès au marché adressées aux autorités japonaises n’ont pas abouti », explique Philippe Binard, délégué général de Freshfel Europe.

    Aujourd’hui, les exportations de l’UE vers le Japon sont inférieures à 10 000 tonnes, soit un faible pourcentage des 2,4 millions de tonnes d’importations totales au Japon en provenance de pays tiers. « De multiples demandes d’accès au marché sont en cours d’examen : poires et tomates belges, cerises portugaises et hongroises, kakis d’Espagne. » Il est temps de mettre en œuvre l’accord de partenariat économique UE-Japon et d’accélérer les négociations afin d’ouvrir de nouveaux marchés. À l’occasion de l’année internationale des fruits et légumes (2021), les autorités devraient donner la priorité aux produits frais et débloquer les obstacles en suspens. La filière européenne des fruits et légumes exporte déjà vers 140 destinations dans le monde entier sur la base de normes internationales et d’un cadre réglementaire européen strict.