Souveraineté alimentaire : le processus est lancé

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    Les acteurs de la filière fruits et légumes se sont réunis le 27 septembre dernier, à l’initiative de Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, pour valider le processus d’élaboration et le calendrier partagé du plan de souveraineté de moyen et long terme pour la filière. Celui-ci avait été annoncé en mars dernier par le Gouvernement dans le cadre du plan de résilience agricole et agroalimentaire.

    Et Interfel salue la mise en œuvre de ce plan. Des groupes de travail spécifiques pilotés par les services du ministère et auxquels seront associés les professionnels de la filière vont être mis en place d’octobre à la fin de l’année, sur différentes thématiques : protection des cultures ; compétitivité, investissements et innovation ; recherche, expérimentation, formation et attractivité ; et dynamisation de la consommation.

    Le plan vise à donner un cadre stratégique et des leviers d’actions opérationnels afin que la filière fruits et légumes puisse inverser la tendance des courbes de production à horizon 2030 et répondre à ces défis.

    Pour Marc Fesneau, « ce plan de souveraineté pour la filière fruits et légumes répond au défi majeur de renforcement de notre souveraineté alimentaire nationale et européenne. Les travaux lancés ce jour permettront d’installer une ambition stratégique à horizon 2030 qui nécessitera de tenir compte des facteurs de résilience. La résilience de notre monde agricole face aux effets du changement climatique est en effet un enjeu central pour garantir notre souveraineté alimentaire. Je veux saluer la mobilisation des professionnels de la filière pleinement engagés dans l’élaboration de ce plan d’actions, de ses objectifs et de la construction, de la mobilisation et du déploiement des leviers et moyens pour y parvenir ».

    Interfel rappelle que la crise Covid avait mis en lumière en 2020 le taux d’auto-approvisionnement global des fruits et légumes, qui est toujours à l’heure actuelle de 50,8 % (61,3 % pour les légumes et 39,6 % pour les fruits). Un soutien global est nécessaire au développement de la consommation de fruits et légumes frais, enjeu de santé publique et d’impact positif sur l’environnement. 

    © Candy Box Photo