Metro France poursuit son plan de croissance pour conforter sa place de premier fournisseur de la restauration et mise sur le développement de son activité de livraison.
« Nous sommes leaders sur le secteur de la restauration commerciale, avec 16,2 % de parts de marché », a déclaré Pascal Peltier, DG de Metro France devant plusieurs centaines de fournisseurs réunis le 5 novembre, au Palais des congrès de Versailles. Lors de cette troisième convention des fournisseurs de Metro, l’équipe dirigeante a partagé son bilan commercial et sa stratégie de développement pour 2025.
Remodeling des Halles pour améliorer l’expérience d’achat, développement des outils informatiques, investissement fort sur les formations connaissance produits pour professionnaliser les équipes de ventes et focus sur la « commercialité » font partie des leviers déjà actionnés pour poursuivre la croissance. « Quelle que soit l’inflation, nous avons un objectif de croissance de +3,5 % en volumes pour 2025, en fidélisant les clients et en renforçant notre attractivité », a précisé Fréderic Bourcy, directeur marketing et communication.
Cette croissance s’appuie sur le développement de l’omnicanalité de Metro France, à travers ses 99 Halles de cash & carry, mais désormais aussi des activités de livraison et de e-commerce, via la plateforme Metro Market.
Des progrès sur l’activité de livraison
« 70 % des clients livrés achètent aussi en cash & carry. » Pascal Peltier s’est réjoui des progrès déjà réalisés sur l’activité de livraison, avec +21 % de chiffre d’affaires sur un an, et a annoncé l’ouverture d’un nouveau dépôt dédié à la livraison en 2025 à Bordeaux.
Par ailleurs, Metro France a enjoint ses fournisseurs de profiter du développement du digital, en enrichissant au maximum leurs données du catalogue produit, levier indispensable pour gagner de nouvelles parts de marché sur ce segment. Au-delà de la croissance économique, Metro n’a pas oublié les enjeux auxquels fait face la société et a formalisé sa raison d’être en une phrase : « donner aux restaurateurs les moyens de faire les bons choix pour que chacun se retrouve autour du bien manger ».
Pour y contribuer, les fournisseurs ont été invités à renseigner et améliorer les indicateurs de durabilité, dans l’objectif d’arriver à 60 % de produits avec un score de A, B ou C en 2027, avant d’atteindre 70 % en 2030.