Les grandes écoles publiques s’associent pour mieux communiquer

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    Les grandes écoles publiques de l’agriculture, l’alimentation et l’environnement s’unissent pour davantage de visibilité sur le métier de l’ingénieur de demain.

    Qui a arpenté les allées du dernier Salon international de l’agriculture n’a pu manquer le regroupement, sous une même bannière de plus de 100 m2, des grandes écoles publiques de l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. Qualifiée « d’historique » par les acteurs eux-mêmes, cette association regroupait l’Institut agro (avec ses écoles de Rennes-Angers, Montpellier et Dijon), Bordeaux Sciences Agro, Ensaia, Ensfea, INP-Ensat, Oniris et Vetagro Sup, membres de l’alliance Greenium. La programmation s’est voulue ambitieuse et continue, entre ateliers, conférences et tables rondes, lancement du concours Écotrophélia 2023 (annoncé du 28 au 30 juin, organisé cette année par l’Institut agro Rennes-Angers), ainsi qu’une mise en lumière de projets entrepreneuriaux menés par des étudiants ou jeunes start-up issues de ces établissements.

    Les visiteurs auront pu participer également à nourrir la vision de « l’ingénieur 5.0 » sur un métaplan ouvert à tous (voir photo). « 5.0 signifie imaginer des solutions viables. Cela suppose pour l’ingénieur d’être à un certain niveau de maîtrise face aux enjeux colossaux du secteur, pas juste de l’affichage. Les connaissances reposent aussi sur les résultats de la recherche », souligne Romain Jeantet, directeur adjoint de l’Institut agro Rennes-Angers. « C’est la première fois que nos établissements publics de l’enseignement supérieur et de la recherche agricole prennent une telle initiative destinée à rendre explicites nos offres de formation pour le grand public. La formation, la recherche, l’innovation sont fondamentales et au cœur d’un engagement que nous portons », exprime Anne-Lucie Wack, directrice générale de l’Institut agro. « Il y a un besoin indispensable de lisibilité et de visibilité sur les formations et les métiers auxquels nous préparons. Nous avons différents niveaux de formation accessibles au-delà du diplôme d’ingénieur, tout au long de la vie », complète Sabine Brun-Rageul, directrice de Bordeaux Sciences-Agro pour le comité communication de l’Alliance Agreenium. Et d’évoquer la « nécessité de cohérence et de compréhension des dispositifs d’enseignement », une « urgence », dans une « époque où les enjeux portés par nos filières doivent être abordés avec rigueur, précision et humanité ».