Les climats tropicaux et équatoriaux propres à certains pays africains – sans évoquer le Maroc, l’Afrique du Sud et l’Égypte, déjà traités dans cette rubrique – voient s’affirmer des flux très intéressants sur le plan international. Ils créent des structures agricoles et des réseaux commerciaux mieux organisés, en fonction de l’environnement social et des autorités locales. Hors Maroc, Afrique du Sud et Égypte, les 3 leaders incontestés des exportations africaines de fruits, légumes et pommes de terre, d’autres pays africains se distinguent par des tonnages et des espèces significatives qui sont à rapprocher des avantages climatiques et des conditions sociales locales, des politiques volontaristes nationales, des ciblages d’investisseurs, d’aptitudes d’évacuation des produits et d’opportunités de débouchés. Ces outsiders concentrent ces paramètres, et leurs conjonctures relèvent de l’évolution de ceux-ci. Fondamentalement, ces pays disposent tous d’organisations susceptibles de les pérenniser, du climat capable d’assurer les productions, des débouchés et moyens de transport en rapport avec leurs créneaux de ventes, et de la consommation des produits en conformité avec les attentes exprimées par les marchés destinataires. Au cours des dernières années, certains de ces émergents ont démontré la réalité de leur poids économique, leur place dans les ventes extérieures et la pérennité de leurs exportations, bien sûr pour satisfaire les besoins de leurs voisins, mais aussi pour élargir les flux entre le continent africain et les autres destinations, à commencer par l’UE-27 (et le Royaume-Uni)… avec des espèces aussi diverses et prégnantes que sont les bananes, les ananas, les avocats, les noix de cajou, les noix de coco, les mangues, les melons et pastèques, et les spécialités tropicales et équatoriales africaines. Chacun de ces pays démontre une spécificité de gamme, avec des signatures claires concernant les espèces, le savoir-faire commercial, le marketing, les transports et les débouchés. Ces pays sont clairement identifiés et méritent d’être analysés en ce qui concerne leur spécificité, leur potentiel agricole et commercial propre. Veuillez vous abonner pour lire la suite ou acheter le magazine de juillet-août.
