Déchets : Adivalor va plus loin

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    Adivalor confirme son ambition de 100 % de déchets agricoles collectés et 100 % recyclés en 2030, et autant que possible sur le territoire français.

    Pour améliorer son taux de collecte, Adivalor élargit son périmètre et initie de nouveaux programmes en 2023, en partenariat avec d’autres filières agricoles. Le 1er mars au Salon de l’agriculture, Adivalor a rappelé ses objectifs de 10 0% de déchets collectés et 100 % de déchets recyclés à l’horizon 2030. Les emballages de nutrition animale (gisement potentiel de 10 000 tonnes), les emballages vides de semences de betteraves (gisement de 130 tonnes) et les pots horticoles plastiques professionnels (potentiel de 4 400 tonnes) pourront être collectés à partir de cet été, après la mise en place d’une nouvelle écocontribution sur ces filières. Autre nouveauté, l’outre-mer intègre progressivement le dispositif national d’Adivalor. Écodiam, organisme de collecte et de recyclage des déchets agricoles en Martinique, a signé la convention cadre d’Adivalor et vise un taux de collecte de 75 % d’ici à 2026. La Réunion, la Guadeloupe, la Guyane et Mayotte devraient également intégrer le processus avant 2024.

    Véritable enjeu environnemental, la relocalisation du recyclage dans l’hexagone s’accélère, avec l’objectif de recycler 80 % des déchets agricoles sur le territoire français d’ici à 2025. Une usine Plasticlean, destinée au recyclage des films de paillage, sera inaugurée en 2023 à Vendargues (34). Novus, une autre unité chargée du recyclage des bigs bags, verra également le jour fin 2023 dans l’Eure. Et l’usine Suez située à Orée-d’Anjou (49) s’équipera en 2024 d’une ligne supplémentaire, pour contribuer à augmenter la capacité de recyclage en France, la portant à 40 000 tonnes sur les 93 000 tonnes collectées chaque année. « L’engagement de tous les agriculteurs rend la filière française performante », a insisté Ronan Vanot, nouveau directeur d’Adivalor. « Nous voudrions que cet exemple soit suivi par nos voisins européens », a ajouté Christophe Grison, président d’Adivalor.

    Vincent Bournaison (au centre), agriculteur céréalier, légumier et vigneron dans la Marne, a témoigné de son expérience de tri et collecte des déchets sur son exploitation. © végétable