Renforcer l’attractivité des métiers des entreprises agroalimentaires

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    Dans le cadre d’une interview réalisée par notre confrère News Tank, Caroline Cohen, directrice des affaires sociales de l’Ania (Association nationale des industries alimentaires) expose comment la banche professionnelle travaille en synergie avec d’autres branches à la création de passerelles-compétences, permettant aux salariés de l’un ou l’autre de ces secteurs de valoriser leurs compétences et sécuriser leur employabilité.

    Confrontée comme tous les secteurs à une grave pénurie de main-d’œuvre et mettant en œuvre les principes de la nouvelle loi sur la formation professionnelle, la branche des industries agroalimentaire entend ainsi lutter contre la tentation de « vampirisation » par un secteur, des salariés d’un autre apparemment plus attractif. Il s’agit aussi de sécuriser l’emploi dans un bassin d’emploi donné, au sein des territoires, pour prévenir l’évasion des salariés porteurs de ces compétences vers d’autres territoires, et lutter contre le risque de désertification en compétences. Différentes régions françaises expérimentent le projet, dénommé « Pass Industries ».

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    Par ailleurs, Caroline Cohen rappelle l’investissement de la branche avec l’ensemble des partenaires de l’emploi pour renforcer l’attractivité des métiers proposés par les entreprises agroalimentaires. Par exemple, job dating avec Pôle Emploi et la Fédération nationale d’athlétisme afin de faire se rencontrer les entreprises et les demandeurs d’emploi. Ou encore « Découvrez ce que vous mangez », toujours en lien avec Pôle Emploi et à destination des demandeurs d’emploi. A l’horizon 2020, une opération sera conduite en partenariat avec l’Anact (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail), afin de faire de la qualité de vie au travail, dans les entreprises agroalimentaires, un levier d’attractivité. « Un diagnostic de maturité QVT (qualité de vie au travail) sera proposé aux entreprises, qui ensuite, seront accompagnées dans la mise en place d’un plan d’action test », explique Caroline Cohen.