« Le pire est l’uniformisation et l’artificialisation des paysages »

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    Les 2es assises nationales pour la préservation des insectes pollinisateurs se sont tenues du 23 au 25 septembre, à Lyon. Un événement d’envergure pour mobiliser la société, revenir sur les principales causes du déclin et les moyens d’agir.

    La population d’insectes pollinisateurs connaît un effondrement inédit sur la planète, en particulier dans les pays dits développés, comme la France. Le constat est partagé par diverses équipes scientifiques et les causes sont reconnues de manière assez consensuelle, bien qu’il soit difficile de les hiérarchiser. Pour Denis Michez, professeur à l’université de Mons, l’histoire peut se résumer ainsi : notre société a peu à peu détruit les habitats et les sources de nourriture des insectes pollinisateurs, en y ajoutant des épandages d’insecticides et autres biocides qui affaiblissent à plus ou moins long feu les populations. Cela se joue dans certaines pratiques agricoles, dans l’artificialisation des sols et l’urbanisation, dans la destruction quasi systématique des insectes en ville, mais aussi, dans les effets du changement climatique.

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