Et si il n’y avait plus que les étiquettes d’intelligentes ?

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    J’entends souvent vanter, à juste titre d’ailleurs, les mérites des étiquettes électroniques. Elles permettraient, entre autres avantages, de faire des alignements de prix en un temps record, grâce à la descente des changements à distance, depuis un pupitre ou officient D.J. Pricing et Doctor Promo. Plus d’étiquettes prédécoupées à glisser sous la réglette. Hold on ! Réfléchissons un instant. N’y-a-t-il pas un paradoxe a vouloir gérer plus vite les changements de prix quand le client, qui manque cruellement de repères, en veut lui le moins possible ? N’y-en-a-t-il pas un autre à vouloir les traiter à distance quand un des principaux reproches du client est la déshumanisation du rayon ? Les modifications sont rarement finies à l’ouverture et la petite heure passée à les faire assure un peu de vie sur le rayon au moment où les retraités sont là, justement à la recherche de contact. Par ailleurs, comment ne pas multiplier les erreurs de balisage quand on a même plus le colis sous les yeux pour croiser l’information avec celle du B.L.? D’autant que la DGCCRF, qui doit faire du chiffre, est prête à fondre sur les balisages comme l’équipe Sky sur une salle de shoot. Les primeurs, eux, ardoisine et craie à la main, rigolent doucement face à ce matériel pourtant fabuleux mais mal déployé. De grâce, laissons ces étiquettes aux PGC et autres produits standardisés.