Tous les héros ne portent pas de cape : certains cueillent des fruits, certains cultivent des légumes. Dans le respect de la planète. La campagne « La durabilité aussi notre engagement » témoigne des efforts de durabilité déployés par le secteur agricole flamand. Elle porte sur la conservation de la biodiversité et l’utilisation durable des ressources naturelles, mais aussi sur la gestion durable de l’eau et des sols, la réduction des pertes et du gaspillage alimentaires et les emballages durables.

La campagne « La durabilité aussi notre engagement » informe et sensibilise en s’appuyant sur des actualités, des chiffres et des exemples marquants d’initiatives du secteur PFL. Comment les agriculteurs donnent-ils un coup de pouce au climat en stockant des tonnes de CO2 sous leurs champs ? Comment les drones et les tracteurs guidés par GPS contribuent-ils à réduire la consommation d’eau et le gaspillage alimentaire ? À quelles idées fausses sur les méthodes d’emballage et de conservation faut-il tordre le cou ? Cette campagne et le site internet apporteront une réponse à chacune de ces questions. 

Tout d’abord, le secteur agricole flamand limite les pertes et le gaspillage alimentaires autant que possible. Les secteurs flamands des pommes de terre, fruits et légumes (PFL) déploient des efforts considérables dans le domaine de la durabilité. Et cela concerne également les pertes et le gaspillage alimentaires : techniques de cueillette et de culture optimisées, mais aussi éventail de marchés de débouchés et réutilisation des résidus végétaux pour une meilleure qualité du sol. Afin de perdre un minimum.

Grâce à d’étroites collaborations et des processus optimisés entre les producteurs, transformateurs et conditionneurs de pommes de terre, environ 95 % de toutes les pommes de terre sont consommées. Et grâce aux techniques de cueillette optimisées, il y a toujours moins de pommes de terre laissées dans les champs, et la majeure partie de la production est écoulée. 80 % des pommes de terre cultivées pour le marché du frais sont conditionnés et vendus. La majeure partie des pommes de terre présentant de petits défauts (15 %) est transformée en purée ou en croquettes. Les pommes de terre invendues trouvent la voie des banques alimentaires ou des entreprises sociales par le biais des supermarchés. Les rares surplus sont transformés en aliments pour animaux (5 %), tandis que les pommes de terre pourries deviennent du biogaz.

Grâce à la grande expérience des producteurs et à la sélection des bonnes variétés, la majorité des légumes et des fruits est conforme au marché et donc vendable. Les flux résiduels sont souvent traités dans les entreprises-mêmes. Il s’agit par exemple des fraises récoltées sans calice qui sont transformées en confiture, des pommes trop petites ou trop grosses qui deviennent du jus, ou encore des résidus végétaux qui sont retournés au sol pour en améliorer la qualité.

Voici quelques chiffres : le million de tonnes de fruits et légumes qui arrive chaque année dans les criées est vendu à pas moins de 98 % pour le marché du frais et l’industrie. Les 2 % restants des produits qui ne trouvent pas de débouchés sont donnés aux banques alimentaires, transformés en aliments pour animaux ou utilisés dans les installations de compostage ou de biogaz.