Fruits à noyau : une nouvelle association pour plus d’entraide

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    Une trentaine de producteurs de la vallée du Rhône et du Gard se sont réunis pour valoriser leur territoire et promouvoir la production de fruits à noyau de la région.

    Une association vient d’être créée à l’initiative de plusieurs producteurs de cerise, abricot, pêche et nectarine, suite aux épisodes de grêle de 2019 « pour soutenir les producteurs adhérents » et travailler sur un circuit court et direct de distribution. Nommée « Les Amis du Domaine de Marcerolles », elle rassemble 32 producteurs de fruits à noyau de Drôme, d’Ardèche et du Gard. Leur production est commercialisée sous la marque Domaine de Marcerolles, qui identifie une gamme de fruits de terroirs et d’altitude dûment sélectionnée. Dès la première année, le potentiel prévu est d’environ 600 t de cerises, 2 000 t d’abricots et 1 000 t de pêches-nectarines, issus des coteaux drômois, des plateaux de l’Ardèche et des garrigues gardoises. L’objectif de l’association n’est pas seulement de mieux valoriser les produits, il est également de « formaliser et d’approfondir une relation commerciale et de confiance qui lie ces producteurs entre eux depuis de nombreuses années, afin de s’entraider, mutualiser les bonnes pratiques et défendre le savoir-faire parfois de plusieurs générations d’arboriculteurs locaux » ajoute Laurent Clut, président de l’association basée à Châteauneuf-sur-Isère (26). Une dynamique est née dans le cadre de réunions de campagne en amont pour préparer les saisons, déployer les moyens de communication et créer les relations proches avec les clients grossistes, les grands distributeurs locaux et nationaux mais également l’export. Les réflexions sont engagées sur le futur de leur métier et des évolutions qu’il faudra anticiper.

    L’association s’appuie sur un bureau de vente « Domaine de Marcerolles », adhérent de l’association, représenté par Frédéric Aberlenc, qui, au-delà d’assurer la simple commercialisation des produits, apporte aux producteurs des informations commerciales, réglementaires et un soutien technique. « L’enjeu est d’amener tous les producteurs vers les référentiels exigés par la Loi Égalim (signes de qualité AOP/IGP, AB, Label Rouge, HVE), qui deviennent nécessaires pour vendre à la restauration, mais qui sont aussi de plus en plus demandés par la grande distribution, en particulier la démarche HVE », explique-t-il. Au sein des « Amis du Domaine de Marcerolles », 100 % des exploitations sont certifiées Globalgap, et une bonne majorité est déjà Vergers écoresponsables et HVE. Le bureau de vente peut également aider les producteurs à l’investissement et au soutien de leurs activités.

    © DR