Les relances ou développements de filières courtes maîtrisées ne sont pas seulement des initiatives entrepreneuriales isolées : les acteurs du secteur public s’en mêlent, dans un rôle qui se veut structurant, profitable au développement d’entreprises et filières intégrées dans leurs territoires. Comme le « Plan de structuration des filières agricoles et agroalimentaires » qui court jusqu’à fin décembre 2022, émanation du Plan de relance au national, qui « vise à soutenir des projets structurants ou innovants, dans le cadre de démarches collectives ayant pour objectif de générer de la valeur pour l’amont et l’aval », tel que le détaille France Agrimer à travers une plateforme dédiée accessible en ligne. Ou encore cette subvention « spéciale Covid » déployée par la région Auvergne-Rhône-Alpes, juste après le premier confinement du printemps 2020, pour les entreprises qui ont un « projet et une stratégie de sourcing local » et qui œuvrent pour la « souveraineté alimentaire », dans un plan plus large de réindustrialisation des territoires.
Dans une note de conjoncture en mars dernier, France Agrimer a publié un « point d’étape » sur l’utilisation des dispositifs intéressant les filières fruits et légumes. Parmi eux, le Plan de structuration des filières agricoles et agroalimentaires, ouvert le 2 décembre 2020, a recueilli 29 dossiers au 25 février 2021, pour un montant global de 20 M€.
Source : France Agrimer. Cliquer ici pour en savoir plus sur le volet agriculture du Plan de relance.
Voir l’article sur les filières courtes maîtrisées dans le prochain magazine, le n° 388 de mai 2021.
