Malgré l’impact des crises successives, le Min Nantes Métropole conserve son fort taux d’occupation, à 98 %, et continue de voir sa fréquentation augmenter. Zoom sur un Min en pleine dynamique.
Implanté à Rezé depuis quatre ans, le nouveau Min de Nantes Métropole inscrit son ambition sur les trois prochaines années afin de consolider sa position d’offre la plus riche du grand Ouest, rayonnant de Brest à La Rochelle. RSE, résilience alimentaire et territoriale, développement font partie des axes stratégiques de la Seminn. « Nous voulons être le marché alimentaire de référence du grand Ouest en positionnant le Min de Nantes au cœur d’un système alimentaire durable, en croisant les objectifs principaux de développement économique du territoire avec l’offre de service et les infrastructures performantes du Min », affirme Amaury Hanotaux, son directeur. « Les équipes se sont fortement mobilisées en 2022 autour des questions énergétiques qui ne nous ont pas épargnés, puisqu’après les aides de l’état le coût de l’électricité a augmenté de 240 %. Et nous continuons à travailler sur la gestion des déchets et les problématiques de recrutement. »
Intégré au pôle agroalimentaire de Nantes Agropolia (sur 55 ha au global), le Min rassemble, en un même lieu, 140 entreprises (dont 40 producteurs locaux) et des milliers de professionnels des métiers de bouche et du secteur horticole. Dès la construction du site, la logique collaborative chère au Min s’est positionnée au cœur des réflexions. Avec la volonté d’engager les professionnels qui le fréquentent sur des enjeux de transition énergétique et de sensibiliser aux enjeux d’aujourd’hui et de demain.
« Nous voulons faire du Min de Nantes un lieu totem, locomotive de l’écosystème agroalimentaire du grand Ouest. Il dynamise le secteur et s’inscrit pleinement dans la transition énergétique du territoire », déclare Mahel Coppey, élue EELV nantaise et vice-présidente de Nantes métropole en charge notamment des déchets, nommée présidente du Min en septembre 2022. Pour ancrer cette visibilité et répondre aux besoins de ses parties prenantes, le Min de Nantes espère la construction à l’horizon 2025 d’un bâtiment phare, dédié aux enjeux de la logistique, à la food tech et aux métiers de bouche. « Ce bâtiment serait un lieu de rassemblement et d’échange, pourquoi pas incubateur de start-up, un espace de formation et de coworking, qui permette de croiser les différents métiers du secteur et d’accompagner les entreprises, quelle que soit leur taille. »
