L'écho édition, une jeune quadra !

Jean-Luc Grégorini et Jean Harzig, les fondateurs de l’Écho des Min, devenu végétable en 2006.

Au départ, c’est le projet fou de Jean-Luc Grégorini, assisté d’Annick Ernest, de créer ex-nihilo en 1985 une revue professionnelle sur les fruits et légumes frais : L’Écho des Min. Diffusé sur les Min de Provence et rapidement sur l’ensemble du Sud-Est, ce nouveau mensuel prend sa place et devient une référence régionale. Mais l’Écho des Min, c’est également l’histoire d’une rencontre en juillet 1990… Rencontre entre un jeune éditeur, Jean-Luc Grégorini, et un tout aussi jeune agronome spécialiste de la production fruitière et fraîchement converti au journalisme, Jean Harzig, l’un riche d’idées, l’autre de connaissances.

Très vite, le binôme donne un nouvel essor à l’Écho des Min quand il lui assigne la vocation de s’adresser à toute la filière fruits et légumes, de la génétique au rayon, un « grand écart » qui préfigure les enjeux des filières alimentaires si cruellement mis en exergue ultérieurement par la crise de la vache folle et d’autres crises alimentaires. En 1992, L’Écho des Min devient L’Écho, mensuel de la filière fruits et légumes. Il dépasse largement les frontières du Sud-Est, porte son regard sur tous les enjeux professionnels, sur les pays fournisseurs, concurrents, clients, sur les stratégies d’enseignes de la distribution, se fait pionnier sur des enjeux majeurs, tels celui du développement durable, en 1998… Les décideurs de la filière lisent et apprécient cette ligne éditoriale toujours plus riche et relevée, parfois dérangeante, soutenue par une maquette aussi qualitative qu’exigeante. Naturellement, l’équipe de L’Écho va s’enrichir de compétences de plus en plus nombreuses avec la mise en place d’un véritable service commercial, le développement d’un réseau de correspondants en France, en Europe, au Maroc : L’Écho s’impose pour son regard indépendant, lucide, bienveillant, mais sans concession sur les enjeux de la filière fruits et légumes française. Une nouvelle étape est franchie en 2006 avec la mutation du titre qui devient végétable, joli clin d’œil à la vocation historique « du végétal à la table » et à un regard international décomplexé dont témoigne l’anglicisme du titre. Au fil des années le mensuel s’est vu conforté par Les Cahiers, le Guide Merchandising, le Forum végétable, le site internet, les Webinales…

Aujourd’hui, L’Écho Édition est une SAS de presse indépendante, dirigée depuis début 2022 par deux nouveaux associés (le binôme historique goûtant une retraite méritée), comprenant une douzaine de collaborateurs, pour un chiffre d’affaires moyen d’un million d’euros.